samedi 6 janvier 2007

[La vie comme elle va] Un WE à Paris… Luco, Sorbonne et St Louis

Paris / 10,978ème jour sur Terre (06 janvier 2007)
Un beau soleil et une remontée vers le Panthéon m’a permis de voir quelques ombres de cheminées sur les façades… une découpe manichéenne d’ombre et de lumière qui permet de voir glisser sur la façade diurne la part d’ombre de l’immeuble…



Après un passage au Panthéon, je me suis rendu place de la Sorbonne. Demandez à un étranger ce qu’il connait de Paris, statistiquement au moins un étranger sur deux citera la Sorbonne


OK je sais que c'est le panthéon pas la Sorbonne mais là ci dessous par contre :


J’ai poussé le pèlerinage jusqu’à mon lycée de prépa, de l’autre côté du Boulemich (ouah l’autre comment il se la joue Parisien “ouai t’as descendu le Boulemich? Of course, en revenant du Luco (NDLR : le jardin du Luxembourg), pour aller aux deuxmag’ (NDLR les deux Magots), et après à St Ger’ (NDLR là c’est le mec qui croit qu’on dit St Ger’ pour St Germain mais qui n’y connait rien) ” ).

Lycée Harcourt devenu Lycée Saint Louis en 1280 (ou bien Lycée Harcourt en 1280 devenu Lycée St Louis, mais comme on s’en fout un peu, ça ne fera pas de différence). Lycée mixte bien entendu, avec des adolescents découvrant les joies de l’Amour, ce qui fit écrire à Michel Sardou “Harcourt, Harcourt, la maladie d’Amour…”
Sur le bâtiment ce que l’on voit ce sont les internats des prépas bios et des filles.




Et forcément un tour au jardin du Luxembourg, l’endroit de détente d’après les oraux de concours. Chaque fois que je reviens dans ce parc, je repense justement à ces oraux et à l’après oral, au mois de juin juillet. Cela fera 10 ans en juin 2007, et c’est un peu ma madeleine de Proust. Je suis assez nostalgique à posteriori, et même si je ne souhaiterais pas revivre ma prépa, je peux revivre un peu de cette phase après le rush des écrits et avant les résultats définitifs, l’oeil du cyclone, ça reste pour moi apaisant.




Du jardin du Luxembourg, on voit clairement la tour Montparnasse (on voit aussi du même jardin clairement des branches bizarres), et j’ai trouvé l’association intéressante pour en faire une photo : la construction de l’homme qui s’érige, droite et noble, celle de la nature qui vient à sa rencontre, folle et courbe. On peut même imaginer des mandibules à cet alien naturel (oui oui, c’est du naturel un alien) qui vient prendre son dû, sa dime à l’homme qui a profité d’elle. Non je n’ai pas fini par fumer la plante de la photo, j’écris comme je le pense…





Quelques angles de statue permettent de s’imaginer des scènes sympa, comme le regard de la femme ci dessus. Chacun son histoire, je n’influence pas l’imagination sur ce coup.


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