dimanche 9 septembre 2007

[Brèves Art’] : Ce supermarché là (sur l’air des copains)

Paris – 11,193ème jour sur Terre (Le 09 Seprembre 2007): 

Pour éviter la lose de samedi dernier (film raté en Vélïb), je me suis rabattu sur les courses. Sympa les courses le samedi soir, généralement ça va vite, devant vous ou derrière vous, les caddies sont les mêmes : de l’alcool et des chips.
En plus cette fois je me suis lancé, j’ai pris la carte du magasin, parce qu’à chaque fois on passe devant l’accueil on se dit “boh je ferai ça la prochaine fois, remplir les papiers pour la carte et tout” et la fois suivante on ne le fait pas alors moi aussi je veux ma thèière rose Mickey en plastique massif et le tyrannosaure orange qui va avec pour 15,739 points (c’est à dire à peu près 30,000 Euros d’achat) et j’ai signé pour la carte. Du coup génial, on m’a refilé des points bonus. Cool. Normalement.
Je vous passe les sempiternels questions et calculs probalistiques de débit de clientèle à l’arrivée au passage de l’encodage électronique et du prélèvement pécunier, où je prends le nombre d’articles que je ramène par personne et je choisis ma caisse pour minimiser le temps de traitement. Généralement j’ai une technique: je donne des points à chaque personne attendant à la caisse, plus le nombre de points est élevé, plus longue sera l’attente, j’additionne pour chaque personne et je compare le total par caisse et ensuite je choisis ma caisse. Bon généralement le temps de faire ça, il y a eu un total turnover, tout le monde s’est barré et il faut tout recommencer. Plus il y a d’articles, plus il y a de points. Mais par exemple des jeunes avec alcool et chips, c’est cadeau, du 0.5 points à peine, ils sont pressés et payent en cash. Des couples sans enfants, des personnes seules, c’est du regular, du 2 points multiplié par le nombre d’articles. Les couples avec enfants, c’est plus chiant, 5 points, parce que les caissières font toujours mine d’être sympa avec les mioches qui font tomber les courses et explosent le sachet de chips du jeune devant (dont la côte monte soudainement de 0.5 points à 2 points) du coup ça prend du temps.
Le jackpot (et ma terreur), c’est la mamie. ça la mamie, tu esquives, tu evites, même pas tu prends la caisse d’â côté mais tu vas beaucoup plus loin. Elle a pas grand chose dans son caddie, la mamie, mais un rien suffit à vous planter la soirée et donner lieu à de grandes logghorrées auxquelles la caissière répond du bout des lèvres, lèvres qui forment un “SHUT UP” sans le lacher. un pot de yaourt et on a le “oh vous savez avec mon transit il faut bien du bifidus, vous savez comme c’est bon le bifidus…”. Un morceau de viande et “oh vous savez moi je mange chichement c’est pas comme mon chien il adore ça la viande et feu mon mari également”. Une bouteille d’eau et “oh vous savez mon médecin me recommande de boire beaucoup…” NON ON SAIT PAS ET ON S’EN FOUT.
OK vous trouvez que je suis cruel, que je devrais faire preuve de compassion à l’égard d’une classe d’âge que je suis appelé à rejoindre un jour si tout va bien? C’est vrai, mais pas là, pas quand je fais mes courses, non.
Bon donc la mamie, allez on lui met combien… 20 points. Et alors s’il y en a deux attention à l’erreur du débutant, ça fait pas 40 points, c’est fois 3! 60 points! Mais oui parce que chacune discute avec la caissière et en plus elles discutent entre elles!!! Un car de vieilles japonaises et on ferme boutique.
Bon, arrive mon tour. La caissière me lance un bonsoir télépathique. Attends au jeu du “je te tiens tu me tiens par la barbichette” elle devait être super balaise et elle a dû rarement perdre! elle est aussi aimable que le pot d’aneth (pas celle de “premier baiser”) que je viens de poser sur le tapis glissant.
Vous allez me trouver cruel (décidément, on va pas être compains), mais bon, OK, les gens sont désagréables, le boulot n’est pas super funky et serait même abrutissant en fin de journée, mais tout de même, entre faire un petit sourire et tirer franchement la tronche, cette caissière a choisi son camp, et de manière systématique.
La caissière systématiquement pas sympathique “mais c’est ma responsable qui vous a donné ça?” Alors moi “je ne connais pas votre responsable donc je ne sais pas si c’est elle qui m’a donné ça” ce à quoi j’avais envie d’ajouter “si ta responsable est aussi sympa et souriante que toi, ça m’étonnerait qu’elle m’ait donné quoi que ce soit à part l’envie de me tirer une balle”. Le problème : les points sont bleus normalement, sauf que là les miens sont gris. Là, elle se met en boucle pendant 30secondes en regardant mes points. Enfin on associe rarement autant de passivité dans le verbe “regarder” que ce que l’on peut attribuer à ma sympathique vis à vis du moment. Sa collègue lui propose d’appeler sa responsable, ouf, la caissière sort de sa boucle “error please reset” et appelle sa responsable, tout rentre dans l’ordre et j’ai presque droit à un regard. C’est à dire que moi non mais mes mains oui. C’est un effort, auparavant son attention s’était fixée sur le tapis roulant.
Entretemps je tombe sur une personne de notre immeuble qui me dit “ah, c’est pour le chat la litière?” Balaise l’association, le mec il voit litière et chat, tout de suite il percute, moi je suis scié. “Non c’est pour moi, mais attention de la minéral sinon ça me bloque. Pour le chat on prend toujours du lotus double épaisseur…”
Bref retour à l’appart, je passe devant le resto chic près de l’appart’. Houla ça sent la sortie du samedi soir, ça sent le parfum, j’ai l’impression de passer à côté d’une boutique Sephora, toutes les 30minutes les serveurs sortent prendre l’air.
Pour finir une belle action de mon opérateur de téléphonie mobile : j’ai appelé pour informer de mon changement d’adresse en demandant une réedition de facture, avec cette fois la nouvelle adresse sur la facture. Réception de cette facture… grâce au renvoi de courrier. En effet l’opérateur a bien édité la facture avec la nouvelle adresse mais a envoyé cela… à l’ancienne adresse. Champion…

samedi 1 septembre 2007

[La vie comme elle va] : Vélib’, idéal pour périph comme pour autoroute…

Paris – 11,185ème jour sur Terre (Le 01 Septembre 2007): 
Un scoop, la bibliothèque François Mitterand n’est pas située … Avenue François Mitterand. Alors voila, nous on nous dit rien on nous cache tout et le jour où l’on veut aller au ciné au MK2 de la bibliothèque François Mitterand, paf on se retrouve Gros Jean comme devant Sebastien du même nom à Roland Garros qui n’est pas avenue Roland Garros mais porte d’Auteuil allez comprendre…
Explication. Ciné à 19h55 à la fameuse bibliothèque du même nom (pas la bibliothèque de 19h55, la bibli François Mitterand, BFM comme on dit chez les parisiens branchés donc nous on dit bibliothèque François Mitterand). Comme d’hab on organise à l’avance, une heure, et on réagit en conséquence, c’est à dire que 25 minutes avant on se dit qu’il est peut être temps de songer à partir de chez nous.
Heureusement la solution miracle existe : le Velib’! Bon j’avais pas mal galéré la journée avec mon velib pour le reposer à une station près de Montparnasse: les stations de vélo étaient soit en réfection, soit blindées et c’était l’émeute pour remettre son vélo, bref j’ai du faire 8 stations et au final j’ai dû reposer mon vélo à une station … encore plus éloignée de Montparnasse que là où je l’avais pris!!! vachement utile, merci la logistique intelligente de Vélib’!!! Résultat au lieu de prendre 20min pour aller à Montaparnasse, j’en ai mis 55min. Vélib, ça a changé ma vie, je mets maintenant 3 fois plus de temps pour aller à un endroit et j’arrive en nage et avec des crampes dans les jambes.
Bref malgré la galère de la journée, je me suis dit que normalement Vélib’ était la seule solution pour faire les Goblin’s à la BFM en moins de 25min. Normalement. Nous enfourchons nos destriers métalliques, et tentons de suivre le trajet que l’on s’est fixé. Parce que c’est marrant, j’avais traçé une belle diagonale sur le plan, optimisé le trajet sur le plan, mais en réalité dès qu’on est plus sur le plan, j’ai vaguement l’imrpession que parfois on se fait des coups de trois fois à gauche pour éviter les sens interdits et qu’on ne prend pas une seule rue que j’avais reperée. Qu’importe, motivés par notre passion cinéphile et la découverte du cinéma roumain, nous pédalons sans nous poser de questions… Et puis surtout devant la copine, il ne faut pas qu’elle se doute que je doute sinon on ira moins vite. En même temps on ne sait pas où on va…
Est ce le moment où l’on a vu les voitures nous dépasser à plus de 110km/h au lieu des 80km/h usuels en ville (limitation parisienne usitée), le fait que l’on se retrouve sur une 4 voie, ou l’embranchement qui nous permettait soit de prendre le périph, soit l’Autoroute A6? Toujours est il que là, on a commencé à se poser des questions. Enfin la copine surtout, parce que moi j’étais à fond sur mon plan, il suffisait de prendre la sortie périph, de faire 200m, et on y était alors quand il y a des questions qui risquent de me faire éviter l’objectif, j’évite de me poser les questions pour prendre le risque d’atteindre l’objectif. Donc dans mon plan, 200m un peu chauds et on y était.
Enfin on y était, avenue François Mitterand, oui ça on y était, mais à la BFM ? Ben non. L’avenue François Mitterand est en dehors de Paris, de l’autre côté du périph, et moi, pourtant habitué à la BFM, mais toujours à pied ou par métro, comme un couillon je fonçais à Ivry, chaud comme une barraque à frites je me sentais les jambes pour poussoner la chansonette jusqu’en banlieue!!! En regardant trop rapidement le plan, je me suis laissé prendre par le nom de l’avenue… Attends, moi je voyais une avenue François Mitterand à Meudon, j’étais prêt à m’y rendre!
19h55. Mmmmh c’est possible encore … pour la séance suivante, et encore nous connaissant c’est peut être limite. Il suffit de prendre le périph, sortir porte de Bercy, prendre un coup d’autoroute A13, récupérer les quais réservés aux véhicules allant à plus de 150km/h, puis terminer en traversant la 12 voie sans feu et on y est. Sinon la copine a proposé de faire demi tour et de récupérer une rue classique. Ces femmes, aucun sens de l’aventure! Me rangeant à la raison de la plus raisonnable, on a pris sa solution, mais c’est pour lui faire plaisir, parce qu’en courant vite avec le vélo sur le dos, je suis sûr que le périph à traverser ça se fait.
Et en arrivant à la BFM, on s’est posé la question que se pose tout utilisateur de Vélib’ : “bon, je suis là où je voulais aller, mais où ont ils pu mettre une foutue station pour reposer mon vélo?”. Oui parce que tout utilisateur de Vélib’ espère qu’il y aura une station juste devant son lieu de RDV et du coup on ne se retrouve pas où on veut aller, et on est obligés de chercher une station là où on veut rarement aller. On a donc tourné, repéré une station, pleine, une autre, pleine, une autre en réfection et là on a pu constater que l’on était plus proche de notre appart que de la BFM…
J’ai donc pu tirer mes conclusions de cette expérience d’un chouette samedi soir (Ah si, 30km de vélo en speed pour rater sa séance, ça ressemble à un chouette samedi soir. Peu de personnes profitent des samedi soirs comme ça (David pourrait je suis sûr par exemple) et moi je dis que c’est dommage): la prochaine fois, si je veux être à l’heure et au bon endroit avec Vélib, je prends le point symétrique de notre appart’ par rapport au point de RDV (à double distance donc), je m’y rends, normalement je ne trouve pas de station Vélib, ensuite je reviens sur mes pas, je trouve 3 ou 4 stations pleines ou en réfection, et la première station libre devrait être à mi chemin, et donc … au lieu de RDV. Bon c’est pas beaucoup plus clair dans le texte que dans ma tête mais je me comprends. Ah et en plus il faut que je prévois 3 fois plus de temps que nécessaire.
Allez à tous un petit exercice ludique : pour un RDV à 2km dans 10min, combien faut il compter en temps et en trajet?
Réponse : comptez donc 6km (aller 2 fois plus loin et revenir à mi chemin sur ses pas) et 30min. Plus ou plus 30min parce que j’ai un bon sens de l’orientation en général, mais pas en particulier.
Quand je vous dis que Vélib, ça révolutionne la vie…

vendredi 17 août 2007

[La vie comme elle va] : Vélib’, mode d’emploi

Paris – 11,201ème jour sur Terre (Le 17 Août 2007):

Vous connaissez le contexte Velib, vélo gratuit dans Paris, enfin pas complètement gratuit puisqu’il faut payer pour la journée, la semaine ou l’année et les demies heures supplémentaires. Mais bon le contexte est assez simple à saisir. Enfin normalement. Parce que là près du pont de Sully, j’en ai rencontré 3 qui n’avaient pas complètement saisi le principe. Ils se sont dits tiens, on va monter sur le vélo, on va faire dring dring avec la sonnette, et puis au bout d’un moment le vélo il va bien se détacher tout seul. Genre la plateforme ¾ de Harry Potter, en faisant 3 fois dring et une fois driiiiiing, ça va le faire décoller. Oui mais non, ça marche pas comme ça et ce n’est pas un manège alors quoi.
Ils sont donc restés 5 minutes sur le vélo, il y en a même un qui faisait les bruitages sauf que ça ressemblait plus à un vélo 500cm3 Yamaha pendant que son pote baissait la tête et que la fille faisait mine d’esquiver un Yorkshire, mais là où certains paient un euro pour une demi heure de vélo, eux n’ont rien déboursé pour 10 minutes de simulation vélocipédique jouissive…
Jean Jacques (Rousseau) avait raison quand à la question « qu’est ce qu’un adulte », il répondait « un enfant gonflé d’âge »…

dimanche 29 juillet 2007

[Humeur] Les trucs de gonzesse… Suite de la GRANDE machination

Paris – 11,182ème jour sur Terre (Le 29 Juillet 2007):
Bon vous allez avoir l’impression que je passe mon temps à acheter des crèmes de gonzesse, mais ce matin j’étais chargé de renouveler le stock pour une crème justement. Bon, je me dis, ça va être comme récemment expliqué, petit flacon, petit prix, rapporté au litre ça fait exorbitant mais c’est la vie comme disent les anglais bonjour merci au revoir et hop voila ta crème et qu’on ne me parle plus de crèmes de gonzesse.
Eh non! ce matin lè donc, direction le magasin d’en face , et je prends une crème de 40ml (40ml pour une crème de gonzesse songez un peu c’est le maxi méga tube format familial, le truc énoOorme qu'on voit en devanture devant lequel la gonzesse d'exclame qu'elle en aura pour l'année à le vider). Et le prix au litre??? Environ 32EUR (tel qu'écrit). Dingue. Mais faux. Un petit calcul rapide : sachant que 40ml coutent environ 12,5EUR, combien coute 1L? Environ 32EUR pour le magasin. ouahhhh alors c’est ça, une conspiration? Genre le Monop il se dit que les filles tout à leur joie d’avoir enfin trouvé THE crème qui manquait à leur collection elles ne vont regarder que le prix au litre sans faire de bête calcul?
Ah ah, mais moi je dis zut au lobby attention, je suis un malade, je dis tout bas ce à quoi les gens ne pensent même pas. ça fait 320EUR, OUI MADAME!!!! Du coup en passant à la caisse j’annonce à la caissière et ça donne la scène d’une violence verbale rare (donc chère mais pas aussi chère que 320EUR)
- Moi “vous prendrez soin de corriger l’étiquette mensongère du produit, il est à 320EUR du litre, pas 32 EUR” (sourire sardonique du justicier)
- Elle “le prix est faux?” (sourire de circonstance)
- Moi : “le prix au litre” (sourire mathématique)
- Elle “oui mais le prix du produit?” (sourire interro-dubitatif)
- Moi “… Ben non” (sourire géné)
- Elle “…” (soupir déséspéré)

Oh la la comment je te l’ai cassé le système, hein? attends je prends les ficelles je tire un grand coup et je fais valser les marrionnettes et les pantins de ce lobby. Non mais sérieusement soit les gars sont des branques en calcul, soit cela participe d’une conspiration cosmétique à l’échelle mondial, et j’en fus le spectateur ce matin là… Je m’en remettrai.

Soyez vigilants les mecs...

samedi 28 juillet 2007

[Insolite]: Photo de concert : l’insolite de la transitivité du photographe

Paris – 11,181ème jour sur Terre (Le 28 Juillet 2007):
Concert à Paris Plage pendant l’excellente découverte de “David Lafore à cinq têtes”, qu'y a-t-il dans les lunettes?

vendredi 27 juillet 2007

[Concerts] : Wax Tailor

Paris – 11,180ème jour sur Terre (Le 27 Juillet 2007): 
Oui je sais un mois de retard, et encore on va encore remonter un peu le temps, mais bon il suffit de savoir que ce blog ne suit pas forcément la linéarité chronologique voulue, l’essentiel étant de passer un bon moment, comme celui passé par exemple au concert de Wax Tailor.
Et en attendant les photos du concert, voici 2 photos insolites. Ajoutées à celle du photographe pris en photo à travers les lunettes du photographe, prise à ce même concert, je me dis que je ne suis sans doute pas fait pour les photos de concert, car même en concert je traque l’insolite. Va donc à la fin d’un concert envoyer des photos de lunettes, de main et d’archet et violoncelle aux artistes qui se sont produits, ils vont être un peu surpris…

vendredi 20 juillet 2007

[Humeur] Les trucs de gonzesse…

Paris - 11,173ème jour sur Terre (20 Juillet 2007) :

Les trucs de gonzesse pour la beauté, forme et volupté, ce sont des trucs de malade! Attends celui qui a inventé ça c’était un fou de bassan (à ne pas confondre avec un dingue de jeux vidéos), ça prend forcément 3 étages d’armoire de salle de bain, toutes les marques, tous les styles, toutes les formes, toutes les tailles, toutes les couleurs. Je suis sûr que dans les pauses au boulot, elles font des échanges entre elles “tiens je t’échange ma crème Vichy de jour satinée matifiée à destination du 3e orteil du pied porteur en grand format, contre tes 2 crèmes Roc pour les ongles qu’ils sont pas très durs mais un peu quand même alors il faut les raffermir mais pas trop”…
Et puis alors s’il manque UNE crème, c’est la cata. Et toi, pauvre couillon de sexe masculin à qui cette subtilité dermathologique échappe, si tu as le malheur de dire “bah, prends celle là”, parce que c’est même forme même couleur même odeur, houla que ne vas tu pas proposer là! “tu plaisantes, ça c’est ma crème stratifiée déoxygénée hydratante reposante régulante (oui la fille dans ces cas est barbante ou saoulante) du matin, et toi tu veux que je me mette celle là qui est pour le soir? Mais les conséquences seraient terrrrrrrrrrrrrrribles”. J’en frémis…
Bon et ceux qui font leurs crèmes, ils sont balaises, parce qu’ils font des toutes petites portions mini, comme ça même si c’est cher, on ne peut pas s’imaginer à quel point. Faites le test, vous revenez en disant :”tiens je t’ai ramené ton truc à 190EUR le litre” “190EUR? Mais qu’est ce que c’est?” “Mais 50ml à 9.50EUR de ton petit déo sans Aluminium ni Zinc mon Amour”. Oui faut rajouter mon Amour, sinon ça fait un peu rat tout de même. Et attends, la vendeuse elle se démonte pas, pour preuve la restranscription de la scène lors de l'achat d'un de ces trucs pour la copine dans un magasin:

 - Moi : “Dites donc 190EUR ça fait un peu cher le litre”.
 - Elle (la vendeuse) “oh vous savez, c’est parce que c’est du naturel”.
Ah, donc quand on traite avec un processus industriel couteux, ça permet de réduire le prix du produit. C’est d’une logique productive déconcertante.
 - Moi “mais quand même, c’est cher”.
 - Elle “oh mais vous savez, les filles ne comptent pas à la dépense pour être belles pour leurs maris”.
Bon ben c’est cool, pour 190EUR du litre, j’ai une copine qui est belle des dessous de bras. Heuuuureuuuux je suis. Je sens que je vais les regarder sous un nouveau jour ce soir.