mercredi 31 janvier 2007

[Voyages & dérision] Vienne, un premier déplacement 2007 sans désagrément…

Aéroport de Rennes / 11,003ème jour sur Terre (31 janvier 2007)

Bonne année, bonne santé et tout et tout… OK, d’accord, mais bon alors pourquoi 2007 ne serait pas une année sans lose ? Une année extra où tous mes déplacements, ils se passeraient bien, nickel, « bonjour Mr Guerin, comment, si l’on a du retard sur notre vol ? Mais vous délirez, enfin bon alors Mr. Guerin, ça c’était avant 2007, quand vous voyagiez avec les personnes du support qui portent la poisse… Aujourd’hui c’est du fiable, du rapide, du sûr, fini les Chisinau (Moldavie) – Rennes en 34h de voyage, Ah ah ah ah cela n’arrivera plus ».

J’ai pu rêver quasi un mois. Juste le temps de mon premier voyage hors de France par avion en fait. Oui, pour les plus vifs d’esprit, cela signifie que dès mon premier voyage, paf, un petit désagrément. Oh eh, pas bien méchant, hein ? Juste qu’au lieu d’embarquer à 15h05 à Rennes pour Paris comme prévu, on a un message expliquant qu’il y a du retard et que l’on aura plus d’infos à 15h30.

D’ailleurs je ne sais pas si vous avez vu dans ces cas là, la fille qui vous annonce ça, soit elle est derrière un comptoir et après son annonce, elle file vite vite à un accès réservé personnel pour pas être embêtée par les questions « qui quoi quand qu’est ce qui se passe c’est à vous ces beaux yeux là », soit elle est à portée de question et n’a pas le temps de s’enfuir, mais là c’est une bleue qui subit le bizutage et on ne l’y reprendra plus. Oui parce que dès que l’on entend « dû à un problème technique », ça vous transforme un passager heureux en oiseau de proie, on se croirait à une course c’est un beau spectacle, qui de la fille Air France ou des passagers aigris va arriver le premier à la zone protégée, les passagers chassent en meute pour acculer la malheureuse dans un recoin (ce n’est pas une contre pétrie)…

Bon nous voila à attendre, et je n’ai pas trop flippé pour ma correspondance pour Vienne. Comment ça, avec ma chance, je savais déjà que je ne l’aurais pas ? Bon OK, c’est vrai, je me voyais déjà, en haut de l’affiche, d’accord, mais surtout à rater ma correspondance, pour moi c’était acquis (ah la différence entre l’inné et l’acquis… Je le sens toujours venir, j’ai l’inné pour ça). En même temps je voyage super zen, total serein, je sais d’avance que mon premier vol aura un problème technique, que l’on changera pour un second avion qui lui aura un problème de générateur, ce qui fait qu’on arrivera trop tard pour prendre mon avion en correspondance qui, lui curieusement, était à l’heure et sans problème et est donc parti sans moi, tandis que le vol suivant aura un problème de régulation, de transport de passager, et une aile de 0,1 degré trop penchée sur la droite ce qui selon l’article 34A du code civil de l’aviation empêche tout décollage et permet à la police de mettre aux arrêts tout passager dont le prénom commence par M et le nom par G. Et puis au moins je n’ai que des bonnes surprises. Ce soir par exemple : je suis arrivé en retard à Paris, oui, mais j’ai eu mon vol pour Vienne.

Alors sinon une remarque, c’était vraiment sympa à Air France de garer le bus à l’atterrissage juste à côté du camion citerne ! Le chauffeur a du faire ses calculs, le sadique, pour nous mettre pile poil au paroxysme odoriférant, en plus il a du inverser la ventilation pour aspirer les émanations d’essence, c’est pas possible. Et puis il a du demander au gars à la pompe avant de verser le carburant dans le réservoir de l’avion d’arroser copieusement les sièges. Bon oui je divague et je fabule, mais sérieux dans les coucous Rennes-Paris, vous ressortez avec l’estomac parfois un peu bancal. Du coup comme les gens ont mis un temps fou à rejoindre le bus, on se prend la saucée d’essence….

C’est vrai, quoi, vous venez d’un avion, il n’y a qu’un bus avec un chauffeur et quelques personnes dedans, et vous entendez des passagers demander au gars d’AirFrance en bas de l’escalier : »Is this the us « (oui je suis un peu chauvin en prétendant que c’est forcément un étranger qui se trompe, en même temps je ne dis pas qu’un étranger se trompe forcément) en désignant une petite camionnette vide. Mais bien sûr, et ce soir on va exploser un record en tentant de faire tenir 59 passager dans une Kangoo ! Mais ouvre tes yeux nom de nom, c’est pas possible de se tromper (it is not possible to cheat oneself alone in bodyshop)

Bon, au moins me suis je dit que pour le retour je n’aurais pas de souci.

[Voyages] C’est Mozart qu’on assassine!!!

Vienne / 11,003ème jour sur Terre (31 janvier 2007)
Vous avouerez que ces autrichiens d’Austrian Airlines ont l’esprit mal placé. Quand vous entrez dans l’avion, on vous dit avec un grand sourire “suivez la flèche blanche”. Ah non madame, non, la rouge à la rigueur, mais la flèche blanche, non, je ne mange pas de cet apfelstrüdel là moi madame…

(cf la porte d’embarquement de l’avion ci dessous)


mardi 30 janvier 2007

[Dérision & La vie comme elle va] Un WE à Paris (Ter Repetritateris)

Paris / 11,002ème jour sur Terre (30 janvier 2007)
Le 20 décembre 1996, la Bibliothèque Nationale de France ouvre ses portes sur le site François Mitterand (partie d’étude, puis partie bibliothèque de recherche le 8 octobre 1998). Quel rapport avec le 21 janvier? Aucun, sauf que c’est un jour plus tard et un mois plus tard. mh mh, coïncidence troublante? Heureux hasard? phrase qui ne veut rien dire et interrogation qui n’a pas lieu d’être et qui a pour seule vocation de combler une introduction plutôt bancale?

Pour combler cette lacune introductive, je propose un petit tour près des 4 tours, ce qui donne 4 tours de chaque tour, chacune étant placée aux 4 coins du site. Alors là on se croirait un peu dans Mission Impossible, vous imaginez le plan ci dessous en hologramme tjouf (ça c’est le bruit des tours en hologramme) qui apparait sous vos yeux ébahis.

C’est quand même bien fait parce qu’on a un texte nul sans queue ni tête, mais au moins il y a quelques schémas pédagogiques et instructifs.




D’ailleurs attention à ne pas confondre la BNF (ci-dessus) avec un BN (ci dessous), on dirait qu’ils ont la même taille mais c’est une illusion d’optique, comme on a souvent les yeux plus gros que le ventre et que ventre affamé n’a point d’oreille et que même si les murs ont des oreilles, les tours n’ont pas de ventre et donc pas d’oreille, il se trouve que le BN peut se trouver plus gros que la BNF sous certaines conditions que je ne développerai pas plus aujourd’hui.




Revenons à nos tours…
Par amour des maths, on débute par la tour des nombres…




Bon, comme c’est compliqué comme tout, on s’est perdus, alors il a fallu regarder le plan complexe. Un air du “Seigneur des anneaux” avec l’assaut des 4 tours… D’ailleurs il y a des petits malins qui transforment la T1 en I1. C’est la transformation de la tour en immeuble. Ah ben ils ont le droit, aux échecs on transforme bien un pion en dame, ou même en tour à sa convenance, pourquoi pas un immeuble en tour.




Au détour de la toise des tours, le test est passée haut la main (là sur la photo elle l’a baissé sinon on ne voyait pas la toise): la jeune fille de la photo est assez grande pour la tour des Lettres…





Pigeon littéraire ou pigeon matheux? un peu des deux, car prenons 50% de son appellation, Pi, bon ça fait 3,1415926 en arrondi à 7 chiffre après la virgule, mais si on regarde les 50 autres % du nom, on retrouve le jonc en idéogramme chinois qui se trouve être à la 17e place de l’alphabet cyrillique cunéiforme sino andalousien utilisé parfois au détour d’une conversation dans certains quartiers de paris. Sachant qu’en plus ce volatile se place sur la 507e fenêtre de la tour, on trouve 17,507 x 3,1415926 = 55. D’où la photo ci dessous.



Nulle n’échappe à la loi de la tour des lois… même la dame de la photo et comme la règle est justement qu'il y a une exception (toujours) or donc et de fait conséquemment ce n'est pas une exception donc elle brise la règle de l'exception. et de fait, et geste, elle brise la loi des séries, comme la tour des lois, le grand Eloi, la lettre à Eloïse, on revient donc à la tour des lettres et la boucle est bouclée. On a fait un tour des 4 quarts de tours, le 4 quarts nous ramenant donc au BN et donc in situ en France à la BNF, cqfd la démonstration est astucieuse bien qu’osée mais au moins nous aurons avancé dans l’absurde aujourd’hui…



Le lien entre le BN et la BNF, Beethoven et un pigeon, ça valait la peine d’être démontré, non?

mardi 23 janvier 2007

[Dérision] Le tigre du Benghal

Paris / 10,995ème jour sur Terre (23 janvier 2007)
Vous avez déjà vu un tigre du Beingual? Alors déjà le Bingal, on ne sait pas trop où c’est, on en a entendu parler par ces fameux tigres et sa crème vanille, on pense vaguement à l’Asie, l’Inde, en plus c’est un nom on ne sait pas trop comment l’écrire, mais donc voila, la dernière fois je me suis fait agresser par un tigre du Bunhghalh… A tiger of Benghal, il avait l’œil de l’homme, il était mauvais comme une teigne (pas du Bingualle, les plus mauvaises teignes ne sont pas forcément les meilleures, qu’on se le dise (mais on dit aussi le contraire, donc l’un dans l’autre ça balance les statistiques)), et paf, il suffit de l’exciter un peu avec un morceau de vieille carne et voila sur la photo le moment où, fi du danger évident et imminent, j’ai déclenché la photo…

Un peu plus et j’y passais. Heureusement il me reste ma main gauche et mon oeil droit pour écrire le texte, sinon le tiger of Benghali m’aurait dévoré. Là sur la photo on ne voit pas, mais il devait être long comme un four sans teint (oui parce qu’on dit le jour sans pain, mais bon moi par exemple ce matin je me lève (je te bouscule ah non c’est autre chose) bon ben c’est déjà bien, alors à la bourre (on va tout savoir) donc il faut se dépêcher, hop le petit déj à la trappe (bravo l’équilibre nutritionnel, bel exemple pour la jeunesse), donc pas de pain, le midi une salade, des carottes, deux sucres dans mon café oui merci y en a un peu plus je vous le mets quand même ça sera tout au revoir la compagnie, et le soir bon ben on peut prendre un peu de pain et hop là!!!! c’était un jour sans pain. Bon ben c’est pas trop dur, ça se fait, mais alors entrez dans un four sans tein (bon faites un effort, faites votre Houdini, sans tein, c’est sans t (santé prospérité oui mais avec un café ok mais alors deux sucres etc etc…)), eh bien le jour paraitra comme la nuit, et réciproquement, et là c’est long, on ne voit pas le temps passer mais on le sent…

Alors que disais-je, oui donc le tiger of Bhihnhghahlh il pesait comme un veau, la photo a été réduite du nombre d’or comme le lion est mort et je me disais que pour le tigre ça marcherait mais non… Là on voit la haine qui défigure son œil vitreux (sans teint euh mais alors enfin quoi).


Bon pour les sceptiques médisants qui vont encore dire que je n'aime pas les chats alors que c'est faux j'adore ces saloperies d'animaux, regardez un peu sur les photos ci dessous si j'exagère je décompose le mouvement du fauve



Là c'était juste avant qu'il bondisse on voit d'ici le reflet vicieux dans son oeil torve (encore plus lumineux le reflet vicieux que celui du parquet (qui peut parfois être vicieux quand vous rentrez rond comme une queue de pelle et qu'il craque vous avez beau lui dire chut pour ne pas réveiller votre copine il s'en tamponne le coquillard ou alors il laisse dépasser un petit bout de bois (où coule une rivière ah non ça c'est le petit pont de la même matière)) on sent qu'il s'apprête à bondir.

On voit d'ailleurs bien sur la photo que je ne fais absolument rien pour l'exciter je n'agite rien du tout pour capter son attention et l'inciter à attaquer au moins on ne peut pas me retirer ça...


On remonte le temps et là on voit bien qu'il s'échauffe l'air de rien il se prépare à faire un mauvais coup c'est pas dieu possible il a le vice dans la peau cet animal ou quoi!?!?!


Première photo du coup de la série et là on voit bien que j'étais pourtant en mode sportif normalement avec ma maitrise de la photo et le matériel de compet' si je prends Usain Bolt on dirait Stephen Hawkings tellement je fige le mouvement mais là rien le fauve est trop rapide, énervé, affamé...

C'est vraiment vicieux un chat d'ailleurs par ici on dit "vicieux comme un chat"

lundi 22 janvier 2007

[La vie comme elle va] Les Travaux…

Rennes / 10,994ème jour sur Terre (22 janvier 2007)

Oui alors ça va bien, on sait quand ça commence, on sait pas quand ça termine, on la connait. En fait on sait même pas comment ça commence. Tiens, prenez mon exemple par exemple. Enfin quand je dis prenez mon exemple, non parce qu’après j’en aurais plus, et je serai obligé de prendre l’exemple de quelqu’un d’autre.

Alors bon, moi par exemple, j’avais une fuite au lavabo de salle de bain, donc ni une ni deux (on a juste fait 3), on a retiré le lavabo de salle de bain. Bon ça faisait un trou alors on s’est dit que tant qu’à faire il faudrait enlever la faïence de sdb (oui parce que quand on commence on a des termes d’initiés “oh Jeannot, la clé de douze pour la scie cloche des tassaux de 8mm en quinconce hydrofugé, c’est près du colgamurat en joint épicé du Malawi, ou près des joints de culasse (oui bon, je confonds peut être Leroy Merlin avec Speedy, mais quand même)), bref la sdb, la salle de bain quoi, et comme entre temps on avait retiré le bidet qui faisait une grosse trace par terre, on s’est dit qu’on pourrait tout aussi bien retirer le lino, et puis tiens, allez soyons fous, on va faire un coffrage pour cacher les tuyaux.
Bref on se dit qu’on en a pour 1 semaine, 3 mois plus tard on y est encore et toutes les caissières de LM (Leroy Merlin) vous tutoient “Yo MG, gimme five”…

Bientôt la fin… Et comme elle justifie les moyens, et que plus on s’approche de la fin moins on a de moyens (ils passent chez LM), donc moins la fin est justifiée et donc moins on s’en approche puisqu’elle n’a pas lieu d’être (elle n’est pas justifiée), on tourne en rond. Ceci dit comme il n’y a pas beaucoup de place dans la salle de bain, alors tourner en rond, pourquoi pas…

Là sur la photo, je pétais les plombs alors j’ai voulu jouer au Mikado avec les tasseaux, mais c’est vrai que c’est une petite faiblesse qui me perdra

mardi 16 janvier 2007

[La vie comme elle va & Voyages] Dure loi du Thalys 2

Bruxelles / 10,988ème jour sur Terre (16 janvier 2007)

Corollaire de la dure loi du Thalys, mais je suis sûr que ça vous est arrivé dans le TGV, imaginez vous dans un train dans lequel il n’y a pas grand monde, au lieu de vous mettre à côté d’une personne (tiens, le programmeur du placement d’usagers de Thalys est venu passer ses vacances à Paris et au bout d’une semaine il s’est dit “hola la une fois ça va pas là il faut que je programme, allez” et il a été voir ses copains du TGV pour leur filer le code de son programme), et vous voila donc tranquillement installé(e) au milieu d’un no man’s land car il n’y a décidément pas grand monde.

Arrive une personne. Allez, au hasard, une vieille. Une qui n’a jamais voyagé, jamais quitté son village, que vous ne comprenez pas bien ce qu’elle vient faire là, peut être “voir Paris et mourir” si vous êtes à destination de Paris, mais on sent bien qu’elle est perdue. Et là malheur, vous êtes assis à sa place. Gentiment vous lui expliquez qu’il y a pas mal de places autour, que le train va partir et que visiblement et vraisemblablement plus personne ne montra, qu’elle peut donc se mettre où elle veut. “oui mais c’est ma place” rétorque t elle l’œil hagard en désignant d’un doigt accusateur le siège sur lequel vous vous êtes affalé(e). En plus 1/ au moment où vous évoquez le départ imminent vous sentez l’angoisse en elle sourdre, 2/ vous vous étiez bien étalé(e), suffisamment sur le siège d’à côté pour éviter tout opportun et 3/ vous lisez sur les visages des voisins avec un rapide regard circulaire que d’une part ceux ci sont soulagés de ne pas s’être assis sur le siège de la vieille, d’autre part ils sont impatients de voir la suite, enfin de l’action.

“C’est ma place, vous êtes à ma place” affirme t elle comme au bon vieux temps du primaire lorsque ce petit con de Bernard votre voisin de pupitre vous avait accusé d’avoir regardé sur sa copie alors que vous ne souffriez, pauvre victime de la nature, que d’un strabisme disgracieux mais cause de ces vaines accusation de ce petit Bernard, de surcroit chouchou de la maîtresse.

Bon si ça avait été Bernard, encore, vous auriez pu lui dire 15 ans plus tard ce qu’il pouvait faire de sa place de TGV et de sa copie par la même occasion et pour la même destination, mais bon là visiblement la petite vieille a besoin d’assistance. Vous lui expliquez que les places ne sont pas forcément numérotées quand il n’y a pas grand monde, et là elle commence à s’affoler et affirme la lippe tremblante “mais si: il y a des numéros sur les sièges et sur le billet, j’ai le numéro sur mon billet qui est exactement le numéro du siège sur lequel vous êtes”.

A ce stade, vous souhaitez faire suivre à la logique de la vieille la même direction que la copie du petit Bernard, mais vous expliquez qu’elle ne va pas se faire arrêter parce qu’elle n’est pas à son numéro de place. Et là vous attendez, et voyant que si, elle imagine qu’elle va se faire engueuler par le contrôleur, se faire arrêter, dépecer, jeter du train, vous rassemblez vos cliques, vos claques (qui se perdent), et vous changez de place. D’autant que le train a démarré et que la petite vieille qui pèse 20 kilos ne tient debout malgré les vibrations que parce que sa canne s’est coincée entre les jambes de votre voisin de couloir qui tente vainement de s’en dégager…

Vous voila donc installé(e) de nouveau à une place tranquille, vous allez vous assoupir, et là tout à coup, alors que Morphée était venu (eh oui, j’ai longtemps cru que Morphée était une femme! Du coup je ne dors plus, attends, de là à se retrouver dans les ras d’un homme, non merci) s’asseoir pour vous raconter une histoire, un tapotement sur l’épaule. C’est la petite vieille de tout à l’heure: “Dites, en fait je me suis trompée de billet, je regardais le retour. Maintenant, vous êtes à ma place”…

lundi 15 janvier 2007

[La vie comme elle va & Voyages] Bruxelles / Dure loi du Thalys 1

Bruxelles / 10,987ème jour sur Terre (15 janvier 2007)

J’ai remarqué une différence essentielle entre le Thalys et le TGV. Bon d’accord, il y en a un qui est rouge, l’autre non, la forme est différente, la langue parlée y est différente, le parcourt est différent…

OK donc en fait j’ai remarqué, en sus de ces différences importantes un petite différence sur l’état d’esprit du mec qui place les usagers. On va me dire “oh l’autre, c’est pas un mec, c’est un programme de remplissage des wagons”. OK, l’un ou l’autre, c’est beaucoup plus convivial dans le Thalys.

Démonstration : vous arrivez dans le Thalys à un moment pas trop chargé de la journée. 22h par exemple. Bon c’est sûr que mon expérience est contraignante, d’accord, mais faites un effort Rome ne s’est pas faite en un jour et il faut y mettre un peu du sien alors allons y, on prend le Thalys de 22h. Voila, on arrive, le wagon est quasi vide, il y a seulement 3 personnes dans le wagon. Apparemment elles ne se connaissent pas, et pourtant elles sont placées dans le carré (pour ceux qui n’ont jamais pris le train (ah oui, je m’adapte à tout public), un carré est un ensemble constitué de 2 fois 2 sièges qui se font face, pas un enclos carré duquel les passagers ne sont libérés qu’à l’arrivée et que si ton pied dépasse tu te fais rappeler à l’ordre, quelle idée). Autrement dit il y a plein de place partout, mais le programme, il s’est dit que tu allais t’ennuyer tout seul dans ton coin, que c’est plus sympa de voyager ensemble, de se taper le carton, faire une belotte…

Eh bien ça, ça n’arrive pas sur le TGV… Quoique j’avais entendu parler d’un service de voyage qui officiait sur une ligne en test, pour placer les passagers en fonction de leurs affinités, placer d’un côté ceux qui aiment par exemple les enfants qui courent partout, qui gueulent et vous vomissent dessus, ou autre intérêt.

Avant le voyage, donc, vous mettez ce qui vous intéresse, et zou, on vous place. Ceci dit je ne sais pas si ça a bien pris, il n’y avait pas assez de sièges pour accueillir les passagers masculins autour des blondes à forte poitrine…

samedi 6 janvier 2007

[La vie comme elle va] Un WE à Paris… Luco, Sorbonne et St Louis

Paris / 10,978ème jour sur Terre (06 janvier 2007)
Un beau soleil et une remontée vers le Panthéon m’a permis de voir quelques ombres de cheminées sur les façades… une découpe manichéenne d’ombre et de lumière qui permet de voir glisser sur la façade diurne la part d’ombre de l’immeuble…



Après un passage au Panthéon, je me suis rendu place de la Sorbonne. Demandez à un étranger ce qu’il connait de Paris, statistiquement au moins un étranger sur deux citera la Sorbonne


OK je sais que c'est le panthéon pas la Sorbonne mais là ci dessous par contre :


J’ai poussé le pèlerinage jusqu’à mon lycée de prépa, de l’autre côté du Boulemich (ouah l’autre comment il se la joue Parisien “ouai t’as descendu le Boulemich? Of course, en revenant du Luco (NDLR : le jardin du Luxembourg), pour aller aux deuxmag’ (NDLR les deux Magots), et après à St Ger’ (NDLR là c’est le mec qui croit qu’on dit St Ger’ pour St Germain mais qui n’y connait rien) ” ).

Lycée Harcourt devenu Lycée Saint Louis en 1280 (ou bien Lycée Harcourt en 1280 devenu Lycée St Louis, mais comme on s’en fout un peu, ça ne fera pas de différence). Lycée mixte bien entendu, avec des adolescents découvrant les joies de l’Amour, ce qui fit écrire à Michel Sardou “Harcourt, Harcourt, la maladie d’Amour…”
Sur le bâtiment ce que l’on voit ce sont les internats des prépas bios et des filles.




Et forcément un tour au jardin du Luxembourg, l’endroit de détente d’après les oraux de concours. Chaque fois que je reviens dans ce parc, je repense justement à ces oraux et à l’après oral, au mois de juin juillet. Cela fera 10 ans en juin 2007, et c’est un peu ma madeleine de Proust. Je suis assez nostalgique à posteriori, et même si je ne souhaiterais pas revivre ma prépa, je peux revivre un peu de cette phase après le rush des écrits et avant les résultats définitifs, l’oeil du cyclone, ça reste pour moi apaisant.




Du jardin du Luxembourg, on voit clairement la tour Montparnasse (on voit aussi du même jardin clairement des branches bizarres), et j’ai trouvé l’association intéressante pour en faire une photo : la construction de l’homme qui s’érige, droite et noble, celle de la nature qui vient à sa rencontre, folle et courbe. On peut même imaginer des mandibules à cet alien naturel (oui oui, c’est du naturel un alien) qui vient prendre son dû, sa dime à l’homme qui a profité d’elle. Non je n’ai pas fini par fumer la plante de la photo, j’écris comme je le pense…





Quelques angles de statue permettent de s’imaginer des scènes sympa, comme le regard de la femme ci dessus. Chacun son histoire, je n’influence pas l’imagination sur ce coup.