lundi 4 juin 2007

[Voyages] Russie en juin : Jour 1 – une arrivée sans (plus) de problème (que d’habitude)

Moscou - 11,127ème jour sur Terre (04 Juin 2007) 
Définition de 15h15 : heure à laquelle on est supposés arrivés à l’aéroport
Définition de 15h45 : heure à laquelle on arrive à l’aéroport.
« Tiens, manquerait plus qu’on ait nos bagages de perdus », dis-je à mon boss, P., qui m’accompagne pour l’occasion. En effet en route pour un salon Télécoms à Moscou, nous avons 3 colis de porte documents et menus déroulants. Comme prévu, deux de nos bagages sont manquant.
Bon au moins on peut se consoler car il n’y a que 98% des 2 bagages manquant qui manque, il ne reste que la courroie, on va pouvoir s’en faire une ceinture…

Quand on voit le soin particulier apporté aux bagages, pas étonnant. Je vous assure, c’est particulier comme soin, il doit y avoir un mec payé à l’arrivée pour balancer les bagages du tapis.

16h : P. déclare la perte des bagages. Bien entendu il s’agit de 5 exemplaires à remplir à la parfaite identique, s’il y a la moindre différence il faut recommencer. Ensuite, le gars nous dit de passer à la douane côté rouge, « something to declare » pour récupérer un tampon sur notre papier de déclaration de perte et revenir vers lui. Je le sens mal : déjà parce que je ne vois pas le rapport car on ne déclare pas quelque chose qu’on a, justement on vient réclamer quelque chose qu’on n’a pas, ensuite parce que passer à « something to declare », même quand on n’a rien à déclarer, c’est qu’on va nous trouver quelque chose à déclarer, et d’autre part, ils ne vont pas nous laisser revenir en arrière (j’avais déjà tenté ça à Amsterdam à l’aéroport, après être passé la porte vitré j’étais revenu en arrière, une barrière était tombé et une alarme s’était déclenchée !) Et comme je le sens mal, je partage ça avec P. « tu vas voir qu’ils vont nous faire ouvrir tous nos bagages ».
On tombe sur une douanière aussi chaleureuse que la partie orientale que son pays. La fille ne comprend pas notre déclaration de perte, elle pense qu’on a quelque chose de pas net à importer, elle ouvre la valise qui contient des stylos, des documents et…. Des petites pilules blanches qu’ils soupçonnent être tout sauf d’inoffensives pilules blanches. Elle appelle son boss, celui-ci pendant que sa main droite chatouille son arme, prend de la main gauche une des pilules, renifle, se demande s’il faut en prendre une ou nous forcer à en avaler une. Avec P. on se dit qu’on va avoir du mal à obtenir le doc. Et ensuite avec Philippe on se dit qu’on va arrêter de se dire des trucs comme ça et qu’il ne faut pas anticiper parce que ça ne rate pas, ils nous font raturer le doc, puis nous demande un nouveau doc, et je retourne donc au comptoir aux 5 documents de déclaration de perte… On recommence le processus, et la douanière nous lache « two pen. For Me ». Ah, enfin on peut se sentir en Russie…
A quoi voit on qu’on a voyagé avec des japonais ? A toutes ces valises que l’on fait rouler verticalement (super invention pour eux qui font 1,50m) et qui finissent aligner à côté du tapis de bagages

On passe la douane et là on est persuadés que le taxi nous a pas attendus. Et on a beau aimer avoir raison, parfois on aimerait se tromper. Le taxi n’est plus là. On appelle l’agence en Russie qui nous a réservé le taxi (là il faut passer par un mec qui répond qui ne parle pas anglais, puis un mec qui baragouine anglais mais qui répond peu, puis une fille qui parle anglais mais que ne sait rien de notre situation qui nous repasse quelqu’un qui est au courant mais qui ne parle plus anglais et qui passe son ou sa boss qui parle anglais et a suivi la réservation) et qui nous dit qu’elle n’a pas du tout de réservation pour aujourd’hui. Ah, cool.
17h15: Bon on chope un taxi, et comme il est 17h15, on va directement à l’hôtel du salon, en centre ville.
En partant on voit que les japonais on trouvé un porteur russe qui tire la charrette de bagages.

Arrivé au salon à Moscou, forcément, ce qui devait être préparé par l’organisateur du salon ne l’est pas mais à ce stade de Russie, plus rien ne nous étonne…
Dans l’hôtel comme il est assez classe, il y a des célébrités qui y sont descendues et qui ont leur nom gravé sur plaque commémorative. On voit l’importance du cinéma sur la vie politique, quand la plaque de Sharon Stone marque simplement « Sharon Stone » tandis que celle de Bush indique « G.W. Bush, President of the United States of America ».

19h, on part. Enfin on essaie. On demande un taxi au concierge de l’hôtel. Là impossible, il m’explique qu’il faut attendre 30min. Bon l’autre solution ? Aller dehors pour prendre ceux devant l’hôtel. Le mec veut 30EUR. Non trop cher. Bon on attend, il en arrive un. 1000RRB (30EUR). Ah bon on a bien fait d’attendre. Et c’est parti. On aura finalement bien fait d’attendre 50min : on attend deux fois plus longtemps pour payer 3 fois plus cher, ça devient rentable.
19h50 : on part de l’hôtel du salon pour rejoindre le salon de notre hôtel. 1h plus tard, on roule toujours, et avec Philippe, on se demande si on est toujours dans Moscou. Clairement non, c’est mega loin. J’essaie de me souvenir si j’ai demandé un hôtel à Moscou ou à St Petersbourg. J’ai pourtant demandé un hôtel dans le centre de Moscou, pas dans le centre du coin le plus excentré…
En attendant dans le taxi j’espère que le vent ne souffle pas trop sinon je vais me retrouver avec le pare brise sur les genoux. Je pense que pour une réparation Car Glass, ça doit être limite ça comme petit éclat, non ? à première vue c’est plus gros qu’une pièce de 20 centimes, mais faudrait vérifier…

Tiens une Lada 4×4. C’est-à-dire que quand ça tombe en panne, il faut être 4 et non 2 pour pousser… On voit qu’elle a fière allure par rapport à la Lada classique. Bon je sais ce que vous vous dites bande de petits nostalgiques, elle a de la gueule mais elle ne tient pas la route devant une bonne Xantia…
A un moment il y a un accident à un coin de rue, du coup les voitures pour l’éviter montent sur le trottoir, ça devient n’importe quoi, il y a plus de voitures sur le trottoir que dans la rue!
Il semble en effet la règle ici qu’à l’issue d’un accident les voitures ne doivent surtout pas être déplacées en attendant l’arrivée de la police. La conséquence est qu’en raison des fréquents accidents sur les grands axes, il y a de fréquents bouchons.
Un petit coup de photo du soir pour la collection des buildings moscovites.
20h55 : arrivée à l’hôtel. Problème de chambre, sur des réservations étrangères l’hôtel appelle le centre de réservation sinon ils n’ont pas la garantie. Le problème est qu’à cette heure là le centre de résa est fermé. Donc ils souhaitent que l’on dépose de l’argent. Et nous on ne veut pas.
21h45 : finalement ils nous laissent intégrer la chambre après d’âpres discussions et négociations.
22h : On se repointe à la réception. « on peut aller au resto de l’hôtel ? » Ah non il ferme à 22h. Et d’autres restos dans le coin ?
22h12 ; on arrive au (seul) resto du coin.. 22h15 la fille ferme la porte à clé derrière nous et n’accepte plus de nouveaux entrants.
Demain debout 6h, donc 4h heure française. Ah, j’aime les déplacements qui se déroulent sans accroc…

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