dimanche 15 juillet 2007

[La vie comme elle va] Velib’ et le vélo fut

Paris - 11,168ème jour sur Terre (15 Juillet 2007) :
[Note de 2010 : cet article a été écrit lors du lancement du service Vélib’ à Paris, impatient de le tester j’avais très rapidement utilisé le Vélib’ pour pouvoir en relater l’expérience]
Les Bretons ne décolèrent pas. Quand j’étais sur Rennes, on voyait à propos du système de vélo à la carte Lyonnais que c’était le “premier système de ce genre en France”. “Faux” criaient haut et fort les Rennais, disposant depuis juin 1998 de ce système autrement dit… 7 ans avant les lyonnais!!!
Bon perso je ne suis ni breton, ni rennais, ni chauvin, donc ces luttes de savoir qui a eu le premier système de vélo à la carte, ça m’importe peu, mais j’aime bien voir les bretons raler. En lisant les journaux à propos du système s’ouvrant à Paris le 15 juillet dernier, j’ai pu être servi: “Après Lyon, Paris” pouvait on lire dans les journaux… aucune mention du système rennais, rien pas une ligne de crêpe sur Rennes…
Alors on peut sans doute comprendre cela par le fait qu’à Rennes, Clear Channel avait remporté l’appel d’offre pour équiper la ville de vélos. Depuis, on pourrait imaginer que Decaux ayant remporté le marché parisien après celui de Lyon et d’autres villes, les medias ne parlent de fait que de ces marchés, et “oublient” de citer ceux du rival américain Clear Channel… Question de lobbies. [Note de 2010: cela prend toute sa dimension sous l'éclairage de l'actualité si l'on considère les accointances de Mr. Decaux en politique et les relations politiques de certains médias]
Bref après avoir testé sur Rennes le côté pratique du système, Sandy et moi nous sommes fait une joie de tester le système sur Paris dimanche aprèm’. Bon au début il faut faire la queue pour attendre, et ensuite, il faut faire Polytechnique pour comprendre : “c’est simple vous taper 2 là parce que vous voulez l’abonnement pour la journée mais seulement une demi heure donc vous validez puis vous tapez 5 pour voir les conditions, 7 pour faire défiler, V pour valider, vous entrez un code secret, pas celui de la carte, puis vous intorduisez la carte banquaire et là vous tapez 3 pour dire OK aux conditions puis vous entrez votre code de carte banquaire (pas votre code secret) et vous prenez le ticket qui sort et qui comporte un code utilisateur. A ce moment vous entrez 1 pour faire une resa de vélo, vous tapez votre code utilisateur (pas votre code de carte), puis vous confirmez et taper 4, puis votre code secret (pas votre code utilisateur), puis vous tapez 1 pour confirmer le vélo, et ensuite vous avez la liste des vélos avec leurs numéros qui apparaissent sur la borne (seuls les numéros des vélos dispos apparaissent) et vous sélectionnez celui que vous souhaitez, vous aurez pris soin de vérifier quel vélo n’est pas crevé ou cassé, et hop vite vite vite il faut courir au vélo choisi pendant que la borne émet un bip sonor et rageur, et si vous arrivez trop tard… il faut recommencer la procédure.”
Bon quand vous avez des clampins de sortie et de passage (une petite vieille, au hasard ) un peu limités, vous n’êtes pas rendus. Heureusement une fois le vélo récupéré, on peut filer. Le principe est le suivant : la première demi heure gratuite. Donc moi, pas con, j’avais mis mon minuteur de tel sur 25minutes. Bon sauf qu’au milieu du calme des belles routes parisiennes, pas possible de l’entendre. Mais donc ensuite on a pu changer toutes les 30minutes de vélo pour se faire un tour de Paris.
Le gag étant bien sûr de trouver rapidement une station pour le poser. Dans l’ensemble ça a bien marché. Bon en même temps si je vous disais que je n’avais pas eu de soucis, vous ne le croiriez pas, donc oui, OK, on a eu un petit souci. A un moment on a voulu retirer un vélo, ça a fait bip, ça a fait ploc, et avant que ça fasse crac j’ai arrêté de tirer le vélo choisi. Et quand on a recommencé la manip, la borne bête et buttée nous annonçait qu’on avait déjà un vélo en loc. Ben non, sinon on le saurait, madame. Bon donc on était quittes pour terminer en bus.
Le truc sympa, c’est que ça a rapproché un peu tout le monde “tiens comment ça marche ce système” “elle est où la prochaine borne à vélo” ” alors vous trouvez ça comment”. Bon et puis nous on a pu faire part de notre expérience ” ah vous aussi elle vous dit que vous avez déjà un vélo en loc alors inutile d’appeler le numéro d’urgence indiqué sur le ticket, les gens ne répondent pas, inutile de pousser le bouton sur la borne, les gens ne répondent pas (ça doit être les mêmes gens, tiens, ils sont partis ensemble se faire un bon gueuleton du dimanche, plutôt que de se faire emmerder, pas cons les mecs).” attends, nous on est des pros en plans foireux.
Voila, 2 photos pour clore cette journée sous le signe du vélo

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