jeudi 3 mai 2007

[Voyages] Mai à Bucarest

Bucarest / 11,094ème jour sur Terre (03 Mai 2007):
Quelques nouvelles à la louche, à la pelle et en vrac issues du voyage:
• A l’arrivée dans le taxi, le chauffeur me voit avec le spécial Libé d’un côté Sarkozy de l’autre Royal et me demande comment ça se passe en France pour la présidence. D’après lui, « a woman is good only in the kitchen and in bed ». Formidable conception de l’utilité de la femme
Ce à quoi il ajoute : « I’m lucky, at least my wife is good in the kitchen ». Oui on ne peut pas tout avoir.
• Repas le midi à la cantine de chez Vodafone. Je demande ce que c’est que ces espèces d’ovales de viandes panés. La cuisinière roumaine m’explique « it is Marmelana, as we call it in Romania ». Vu la tête du truc on ne doit l’appeler qu’en Roumanie d’ailleurs. Bon j’opte pour le Marmelana. Ce sera la surprise, c’est plus sympa.
• Intervention d’une fille dans la file d’attente qui parle un peu mieux anglais que la cuisinière « it’s nice to see that non Romanian people like pig brain ». Ah, le Marelana, c’est du cerveau de cochon ? mmmh d’un coup j’ai plus trop faim, là.
• Finalement les surprises c’est bien sur le coup mais faut pas en abuser. Bon et puis je suis pas trop fan du cerveau de porc (encore les gencives je dis pas). La cuisinière m’échange ça avec du poulet.
• Vu la tête de ce qu’elle m’a filé, je me demande si c’est pas du cerveau de poulet, et si ce n’est pas aussi peu comestible que le cerveau de cochon (en même temps, pire, je vois pas), genre c’est la patte gangrenée du poulet. Mmh, sympa la cantoche de Vodafone, vivement demain qu’ils nous servent des rotules farcies de fennec, à mon avis ils doivent être nombreux ceux qui mangent en ce haut lieu de la gastronomie, le chef cuisto doit lutter contre la surpopulation de sa cantine, c’est pas possible.
• Le vendredi matin coup de stress, j’avais changé de téléphone la veille au soir sans changer l’heure (décalage horaire d’une heure pour la Roumanie) de ce téléphone. Résultat : réveillé une heure plus tard et une course contre la montre pour atteindre l’aéroport à l’heure. Heureusement le chauffeur connaissait la route les yeux fermés. Si, parfois quand on passait entre deux voitures sur une route où normalement seules deux voitures pouvaient passer, il fermait les yeux en accélérant, c’est vous dire s’il la connaissait, la route.
                • C’est bien, en Roumanie, c’est un peu l’ère du sans fil et ça se voit...





ça y a pas à tortiller, ils ont fait pas mal d’effort pour cacher ces fils disgracieux.
                  • Un petit repas au salon histoire de se donner un coup de fouet pour bosser,

• Une fois dans l’avion, je surprends par le hublot les mecs sur le tarmac à se faire une partie de cache cache : là on voit le gars sur la petite voiture qui compte jusqu’à 100 pendant que ses potes sont partis se cacher. Je me demande s’il n’y en a pas un planqué dans le réacteur de notre avion, rapport au bruit bizarre au moment du décollage.

                    • En revenant à la station de RER, pluie torrentielle. Ça tombe bien, en partant je m’étais dit qu’il était inutile de prendre un parapluie vu le temps qu’on avait. Résultat, un peu mouillé, mais heureux de rentrer (non je ne me suis pas aspergé avec les mignonettes du salon de l'aéroport).




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